Tal y como se puede leer en la octavilla, cualquiera puede participar en el recital siempre y cuando lleve un poema originalmente escrito en francés, pero para leerlo en público debe estar traducido al euskara o al castellano.
No acabo de entender bien la propuesta, porque si por un lado se recuerda en las páginas de DK, Kaixo y la UPV lo del día —o el mes— del francés y el toque "algo francófono" de esta ciudad, por otro lado parece que no dejan que se lea en francés.
Tampoco me queda muy claro para qué la presencia de Maddi Zubeldia, si va a ser para ayudar a traducir los poemas, para acompañarlos musicalmente o para ofrecer un pequeño concierto, pues ella misma es cantante, además de escritora.
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Hoy, a las 19:00, en el hall principal del Centro Ignacio Mª Barriola. Entrada libre.
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De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n’ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l’Indécis au Précis se joint.
C’est des beaux yeux derrière des voiles,
C’est le grand jour tremblant de midi,
C’est, par un ciel d’automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L’Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l’éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d’énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’où ?
O qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d’un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
Vers d’autres cieux à d’autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym …
Et tout le reste est littérature.
Podéis leer la traducción de Eduardo Marquina y Luis de Zulueta (La poesía francesa moderna, Llibros del Pexe, 1994) en este blog.
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